Je propose à la sœur de la victime de se mettre à l'abri de la pluie dans un café afin de discuter et d'en apprendre davantage sur la soirée précédente. Elle accepte et nous partons alors que les autorités emmènent le corps.

Nous arrivons à un café non loin de là, à l'angle de la rue, et je commande deux cafés. Nous nous installons à une table tranquille, loin du bruit et de la pluie battante de la rue.

"Sarah, je suis désolé pour ce qui est arrivé à votre sœur. Je sais que cela doit être difficile pour vous, mais j'ai besoin de vous poser quelques questions pour aider à trouver le coupable", dis-je doucement.

"Pouvez-vous me parler de votre sœur et de votre enfance ensemble ?"

"Ma sœur s'appelait Marie. Elle était la plus jeune de nous deux et elle a grandi avec notre mère célibataire qui a travaillé très dur pour nous fournir ce dont nous avions besoin, mais cela a été difficile pour elle", explique Sarah. "Marie était une jeune femme passionnée et déterminée, qui rêvait de devenir danseuse professionnelle".

Je lui demande ensuite de me parler de la soirée précédente.

"Marie était sortie avec des amis et elle a rencontré un homme", dit Sarah. "Je ne sais pas grand-chose sur lui, mais je pense qu'il était plus âgé et très séduisant. Marie était enthousiaste à l'idée de le rencontrer et elle m'en avait parlé avec enthousiasme".

"Savez-vous où ils sont allés où ce qu'ils ont fait après leur rencontre ?"

"Non, je n'en ai aucune idée", répond Sarah.

Je lui demande s'il y a autre chose qu'elle peut me dire sur cet homme ou sur la soirée en général. Elle se rappelle que sa sœur lui avait dit que cet homme était mystérieux et qu'il avait une voiture. Elle ne sait pas de quel modèle il s'agissait exactement. De toute façon, il n'y a pas beaucoup de voitures résistantes à la pluie acide, et peu de personnes peuvent se les offrir.

Je note toutes ces informations dans mon carnet et je remercie la sœur de la victime pour son aide. Je lui promets de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver le coupable et de lui apporter justice pour sa sœur.

En quittant le café, je demande à un policier qui était encore en faction sur le lieu du crime de raccompagner sa sœur chez elle. La tête pleine de nouvelles pistes à explorer dans ma quête de la vérité sur cette série de meurtres de femmes. Un homme et une voiture, cela réduit le nombre de suspects.

Je me dirige vers l'appartement de la jeune femme, situé dans un immeuble délabré dans un quartier difficile de la ville. Les pluies acides ont endommagé les bâtiments et le sol est jonché de débris. Je monte les escaliers jusqu'au troisième étage et je me dirige vers la porte de l'appartement. Je frappe, mais il n'y a pas de réponse. Je sors mon trousseau de clés et j'ouvre la porte.

L'intérieur est sombre et peu meublé, avec une table et une chaise, un lit simple et un petit coin cuisine. Je commence à fouiller les tiroirs et les armoires à la recherche d'indices, et je tombe sur un sachet de capsules d'oxygène.

Ces capsules respiratoires sont devenues nécessaires depuis la catastrophe qui a eu lieu il y a quelques années. Cette catastrophe a eu un impact dévastateur sur l'environnement, ce qui a rendu l'air lourd et difficile à respirer. De nombreuses personnes, y compris la victime, doivent maintenant utiliser ces capsules pour respirer correctement.

Je prends le sachet de capsules d'oxygène et je m'assieds sur le lit, en examinant attentivement chaque capsule. Je remarque que chacune porte le logo d'une entreprise connue pour produire des produits de haute qualité pour la survie dans des conditions extrêmes. Cela me donne à penser que l'homme mystérieux mentionné par la sœur de la victime pourrait être impliqué dans les activités liées à ces produits, peut-être même dans la production ou la distribution.

Je me lève et je commence à faire les cent pas dans l'appartement, en réfléchissant à ce que cela pourrait signifier. Comment la victime a-t-elle réussi à se procurer et en si grand nombre ces capsules d'oxygène si elle sortait seulement pour passer une soirée avec des amis ? Et l'homme est-il en lien avec ces capsules ?

Je suis sur le point de quitter l'appartement de la victime lorsque je remarque une petite ombre se cacher dans l'entrebâillement du placard. Je décide de jouer le jeu et de faire mine de partir, dans l'espoir de découvrir qui se cache là. Je sors de l'appartement et je descends lentement les escaliers, en veillant à ne pas faire de bruit.

Au moment où je m'approche du couloir du troisième étage, j'entends des bruits de pas précipiter. Je m'élance à la poursuite de la silhouette, qui s'avère être une petite fille. Elle semble effrayée et se met à courir dès qu'elle me voit. Je parviens à la rattraper dans le couloir et je la retiens par le bras. "Ne t'inquiète pas, je ne te ferai aucun mal", dis-je en essayant de la rassurer.

La petite fille me regarde avec méfiance, puis elle se met à pleurer. Je m'accroupis pour être à sa hauteur et je lui demande ce qui se passe. Elle me raconte alors que sa mère était amie avec la victime et qu'elle l'hébergeait de temps en temps. Elle me parle également de l'homme mystérieux, qui l'a effrayée la veille en venant à l'appartement. Elle ne sait pas grand-chose sur lui, mais elle se rappelle qu'il était grand et musclé, et qu'il avait une voix sévère. La petite fille se mit à parler, mais d'une voix tremblante. Tout en l'écoutant, je remarquai que ses yeux se posaient souvent sur les capsules d'oxygène qui se trouvaient sur le lit.

Soudain, elle me révéla quelque chose qui attira mon attention. Elle m'expliqua que chaque fois que l'homme mystérieux passait chez Marie, cette dernière lui donnait des capsules d'oxygène pour elle et sa mère. Je compris alors que cela pouvait être une piste importante dans mon enquête.

Mais avant que je puisse poser davantage de questions, la petite fille profita de mon inattention pour se sauver. Je me levai d'un bond et courus vers la porte, mais elle avait déjà disparu dans le couloir.