Chapitre 8 – Le laboratoire
Je me dirigeais vers mon bureau, le cœur lourd et l'esprit encombré par les événements récents. Comment pourrais-je arrêter ce réseau de corruption ? Était-ce seulement possible ? Ces questions tournaient en boucle dans ma tête alors que je traversais les rues bondées d'Ihokane.
Soudain, une explosion assourdissante retentit, faisant trembler les bâtiments alentour. Les passants se figèrent sur place, choqués et incrédules face à l'ampleur du bruit. Je levais les yeux pour voir une épaisse colonne de fumée noire s'élever dans le ciel, tandis que les flammes ravageaient l'étage de mon bureau. Mon souffle se coupa alors que je réalisais l'ampleur de la catastrophe.
Sans perdre une seconde, j'ai voulu me précipiter vers l'entrée de l'immeuble. Les flammes commençaient à se propager et je savais que je ne devais pas y entrer et je devais ressortir de là au plus vite. Mais alors que j'ouvrais la porte, je fus projeté en arrière par une nouvelle explosion, encore plus violente que la première. Des débris volèrent en éclats tout autour de moi, m'entaillant le visage et les bras. La douleur était intense, mais je réussis à me relever malgré tout.
Je pris la décision de quitter les lieux avant de me faire repérer. Je devais trouver un endroit sûr pour me cacher et réfléchir à un moyen de vengeance. Le sang battait à mes tempes alors que je me frayais un chemin dans les rues désertes, les flammes illuminant mon chemin.
Je me faufilais dans les souterrains de la ville, suivant les tunnels labyrinthiques qui s'étendaient sous la surface. L'air était lourd et humide, chargé de l'odeur de la moisissure et de la poussière. Je me sentais oppressé par l'obscurité, mais je continuais à avancer, cherchant un endroit sûr pour me reposer.
Finalement, j'arrivais à une vieille cave, située dans un coin isolé des tunnels. Elle était sombre et abandonnée depuis des années, mais elle était relativement sûre et cachée. Je m'assis sur le sol froid et réfléchis à mon plan d'action.
La rage brûlait en moi, alimentée par l'injustice et la trahison. J'avais tout perdu à cause de cette affaire, et je ne pouvais pas laisser cela passer. Je devais trouver un moyen de les faire payer, de les traquer et de les détruire un à un.
Je me suis frayé un chemin dans les rues sombres d'Ihokane, je suis retourné dans les souterrains de la ville et j'arrive au bar repère de brigands où j'avais été auparavant. Les souvenirs de ma dernière visite ont ressurgi, et j'ai réalisé que c'était peut-être ma seule chance de mettre fin à ce réseau de corruption. J'avais besoin de trouver un moyen de me venger de ceux qui avaient détruit mon bureau et tuées Léa.
En entrant dans le bar, j'ai immédiatement été submergé par l'odeur de la fumée et de l'alcool. Les criminels locaux étaient rassemblés autour des tables, parlant à voix basse et se regardant nerveusement par-dessus l'épaule. Je me suis dirigé vers le bar et j'ai commandé un verre de whisky, essayant de ne pas attirer l'attention.
Je me suis assis dans un coin sombre et j'ai commencé à réfléchir à ma prochaine étape. Comment pourrais-je faire tomber ce réseau ? Soudain, je me suis souvenu du laboratoire clandestin que j'avais vu lors de ma dernière visite. C'était certainement l'occasion que j'attendais pour les arrêter.
Je me suis levé et j'ai commencé à marcher vers la porte, prêt à retourner dans les boyaux d'Ihokane. Mais juste au moment où j'ai atteint la porte, j'ai été arrêté par un bras puissant qui m'a retenu.
"Où vas-tu comme ça, mon ami ?", a demandé une voix rugueuse derrière moi.
Je me suis retourné et j'ai vu un homme grand et musclé me regardant avec suspicion. J'ai essayé de garder mon calme, sachant que tout faux pas pourrait me coûter cher.
“Je vais me promener un peu, prendre l'air", ai-je répondu avec un sourire forcé.
L'homme a continué à me fixer pendant quelques instants, puis il a finalement relâché son emprise. "Fais attention, mon ami. Il y a des choses dangereuses qui se passent dans ces souterrains."
Je suis sorti du bar et tout en étant restant discret, me faufilant dans les ombres et évitant les zones éclairées. Finalement, j'ai atteint le laboratoire clandestin que j'avais vu lors de ma dernière visite.
Je m'approche de la porte du laboratoire clandestin, essayant d'écouter à travers pour déterminer s'il y avait des personnes à l'intérieur. La porte s'ouvre soudainement et un homme en combinaison blanche est surpris de me voir. Sans hésitation, je sors mon arme et l'abat froidement, pénétrant ainsi dans la pièce et prêt à faire un carnage.
Le laboratoire est éclairé par une lumière blanche aveuglante, rempli d'équipements scientifiques sophistiqués et de produits chimiques inconnus. Je regarde autour de moi, cherchant ma cible, et je la trouve : une grande cuve remplie d'un liquide visqueux. C'est ici que tout a commencé, c'est ici que tout doit finir.
Je sors une bouteille d'essence de mon sac à dos et la déverse sur les équipements scientifiques, sur les murs et sur le sol. Je mets le feu à l'essence avec un briquet, regardant le feu se propager rapidement. Les flammes se reflètent dans mes yeux alors que je regarde tout brûler, tout détruire. Je suis un homme seul contre tout un système corrompu, mais je ne reculerai pas.
Des cris de panique résonnent dans la pièce alors que les scientifiques tentent de fuir, mais je les abats froidement avec mon arme. Leur mort n'a pas d'importance, ils ont choisi leur camp en travaillant pour ce réseau corrompu. Le feu se propage rapidement, dévorant tout sur son passage. Les flammes sont de plus en plus hautes, emplissant la pièce d'une chaleur intense.
Je ressors du laboratoire en flammes, en poussant une porte dérobée. Je me retrouve dans une ruelle sombre, et je continue à courir jusqu'à être sûr que personne ne me suit. Je m'arrête dans un recoin sombre, le cœur battant à tout rompre. La sueur perle sur mon front alors que je reprends mon souffle. Je suis poursuivi, traqué comme un animal, mais je ne céderai pas. Je suis déterminé à mettre fin à ce réseau, coûte que coûte. Mes pensées sont chaotiques, mais je suis convaincu que la vengeance est le seul moyen de faire justice. Je sens l'adrénaline circuler dans mes veines, me donnant une énergie nouvelle. Je ne serais pas vaincu si facilement.